Comment ça marche mon être, qui est aux commandes ?
Cette question essentielle, beaucoup ont essayé d’y répondre.
La métaphore « l’allégorie de la calèche » nous aide à y voir plus clair. On la retrouve chez Platon (« l’attelage ailé de l’âme »), dans les Upanishads (textes sacrés de l’Inde) et très souvent dans le développement personnel.
Imaginez une calèche tirée par deux chevaux.
Transposée à nous, cette image est surprenante de réalisme :
· la calèche serait notre corps physique,
· le chemin serait notre chemin de vie, notre histoire personnelle,
· les conditions climatiques seraient les aléas de notre vie,
· le chargement serait nos expériences vécues, nos biens accumulés, les personnes qui jalonnent notre vie etc.,
· les chevaux, un noir, un blanc, seraient nos émotions, positives, négatives, le yin, le yang…,
· le cocher serait notre mental, notre ego, la personne que nous sommes devenue, avec tous nos acquis.
Pour arriver à destination dans les meilleures conditions le cocher a fort à faire.
Il doit entretenir la calèche pour la maintenir en bon état.
L’état du chemin change avec le temps. Le cocher ne doit pas suivre la route aveuglement mais toujours s’adapter, être attentif aux trous, aux cailloux, sinon il risque d’être bien secoué, voire même d’avoir un accident.
Une averse, un orage, peuvent provoquer une chute de pierres, une coulée de boue et rendre le chemin dangereux.
Il faut équilibrer le chargement et fixer solidement les bagages.
Les chevaux n’en font parfois qu’à leur tête. Il faut leur témoigner de l’attention, mais rester le maître. S’ils sont bien traités et bien menés, ils sauront avancer même sur un chemin difficile. S’ils sont brutalisés ou brimés ils risquent fort de s’emballer au moindre écueil.
Le cocher doit mettre en pratique les leçons apprises de ses maîtres, être prévoyant, s’adapter, savoir diriger, mais aussi savoir prendre soin de lui-même pour être au mieux de ses capacités.
Mais que fait là cette calèche, où va-t-elle ?
En effet, la seule raison d’être d’une calèche est de mener des passagers vers une destination.
Alors, qui donc est assis dans la calèche ? Un passager, qui sait où il veut aller, qui a commandé la course et a donc indiqué sa destination au cocher.
Le cocher ne recevra son salaire que s’il mène le passager à bon port et recevra peut-être un pourboire s’il le fait dans les meilleures conditions.
Transposé à nous, le passager représente l’élément invisible de notre être, notre petite voix intérieure. On la nomme conscience, guide intérieur, essence, âme, notre Soi etc.
Notre petite voix intérieure communique avec notre mental, lui envoie des messages. Mais elle est très discrète et pour l’entendre il faut apprendre à l’écouter. Elle est audible dans le silence, le calme, la paix, la présence à soi. Elle se manifeste aussi à travers nos passions, nos intuitions, le beau, le bien, le bon, l’amour. Il faut être attentif pour détecter ses signes. Notre vie est un voyage. Notre calèche est une équipe qui doit avancer conjointement en respectant, écoutant, prenant soin de chacun de ses membres. C’est à cette condition que nous emmènerons le passager invisible vers sa destination. Sa satisfaction dépendra de notre comportement, de notre savoir-faire et de notre maîtrise.
Prenons soin de tous les plans qui composent notre être, physique, mental, émotionnel et spirituel. Transformons notre voyage en une légende extraordinaire.
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